Helloooo les lecteurs ! Aujourd’hui, on se retrouve pour un petit conseil d’écriture.
Et si on parlait du syndrome de la page blanche ?
ÉCRIT PAR : AMC AUTEURE

Moi-même autrice, je sais bien que ce drôle de syndrome peut rendre complètement fou. Voici une petite définition, histoire de poser les bases :
Le syndrome de la page blanche, aussi appelé angoisse de la page blanche, est un blocage psychologique qui empêche un auteur, journaliste, étudiant ou artiste d’écrire ou de créer, même s’il en a la volonté ou le besoin. C’est un phénomène largement documenté en psychologie de la créativité.
Il semblerait qu’il soit souvent associé à la peur de l’échec, au perfectionnisme, ou à une baisse de l’estime de soi.
Selon plusieurs études en psychologie cognitive et créative, ce blocage pourrait être lié à plusieurs choses, comme :
• L’anxiété de performance : la peur de ne pas être à la hauteur.
• Le perfectionnisme : vouloir que tout soit parfait dès la première phrase.
• La surcharge mentale ou l’épuisement : un cerveau trop sollicité, trop fatigué.
• Le manque d’inspiration ou de motivation : parfois, on ne sait même plus pourquoi on écrit.
🔎 INFO ? Une étude par l’Université de Harvard (Kaufman & Gregoire, 2015) a montré que les personnes qui ont une forte activité critique interne (autojugement) sont plus susceptibles de connaître un blocage créatif.
Tu vas me dire : « Et les symptômes alors ? »
Eh bien, il y en a plusieurs : rester bloqué devant son texte, supprimer et réécrire le même paragraphe encore, et encore, et encore… Procrastiner, se sentir frustré, voire coupable de ne pas avancer.
Ouais, bon. C’est bien déprimant tout ça. Alors on fait quoi, maintenant ?
Voilà quelques pistes. Des petites astuces à tester. Rien de miraculeux, mais parfois, un petit rien débloque beaucoup.
→ Écrire sans se censurer. Ce qu’on appelle le freewriting : laisser les mots sortir, sans les juger, sans chercher à les rendre jolis. Juste écrire.
→ Changer d’environnement. Écrire à la main. Sortir de chez soi. Tenter une autre ambiance, un autre rythme.
→ Découper la tâche. Écris une phrase, une idée, un titre. Pas besoin d’un chef-d’œuvre dès la première ligne. Parfois, il suffit d’une étincelle.
→ Lire. Écouter de la musique. Regarder un film qui te bouleverse. Te nourrir de ce qui fait vibrer ta créativité. C’est souvent dans ce qu’on absorbe que se cache le déclic.
Mais surtout…
Accepte l’imperfection.
Un brouillon pas ouf, c’est mieux que rien du tout. Ce n’est pas grave de rater. Ce qui compte, c’est d’avancer. À ton rythme. Avec douceur.
Et si je devais te laisser sur un seul mot ?
INDULGENCE.
Paix sur vos cœurs, les lecteurs.
P.S :
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