Dans un secteur où la course à la précision et à la rapidité fait rage, Google vient de rebattre les cartes.
ÉCRIT PAR : SAHBY MEHALLA

Lors de la conférence Google I/O 2024, le géant californien a dévoilé Imagen 4, la toute dernière version de son modèle de génération d’images par intelligence artificielle. Le résultat ? Une technologie dix fois plus rapide, capable de produire des visuels à couper le souffle avec un niveau de détail jamais atteint.
Conçu par Google DeepMind, Imagen 4 ne se contente pas de suivre la tendance. Il l’impose. Grâce à une synergie poussée avec Gemini 1.5 Pro, le modèle démontre une compréhension fine du langage naturel, traduisant des instructions textuelles longues et complexes en images ultra-réalistes, voire artistiques. Des scènes détaillées, des jeux d’ombre subtils, des mains humaines bien dessinées — autant d’éléments longtemps considérés comme les talons d’Achille des IA visuelles — sont ici maîtrisés avec brio.
« Nous avons voulu créer un système à la fois puissant et responsable », explique Douglas Eck, chercheur principal chez DeepMind, lors de la présentation. Un système puissant, assurément : Imagen 4 dépasse sur plusieurs critères les mastodontes DALL·E 3 (OpenAI) et Midjourney v6. Lors d’évaluations internes, il a surpassé ses concurrents sur la fidélité aux prompts, la qualité artistique, et la cohérence spatiale.
Mais Google n’ouvre pas toutes les vannes. Imagen 4 est pour l’instant réservé aux États-Unis et disponible via Google Labs, avec une interface accessible depuis la plateforme ImageFX. De plus, comme pour ses précédentes versions, Google impose des restrictions strictes sur les visages et les figures publiques pour éviter les dérives de type deepfake.
Un signal fort à la concurrence
Dans un contexte où les modèles génératifs deviennent l’ossature des futurs outils créatifs, Google se positionne comme un acteur incontournable. Avec Imagen 4, l’entreprise montre qu’elle n’est pas simplement suiveuse dans la course à l’IA créative, mais bien en mesure de mener le peloton. Et ce, avec un souci éthique affiché.
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