Dans une tribune publiée par Libération, plusieurs figures majeures de la littérature, dont Leïla Slimani, Jean-Marie Gustave Le Clézio et Virginie Despentes, dénoncent ce qu’ils qualifient de « génocide en cours à Gaza ».
ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM
Le texte, signé par plus de 380 artistes, écrivains et cinéastes du monde entier, appelle à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages israéliens, et à des sanctions concrètes contre le gouvernement israélien.
Selon Libération, les signataires affirment que « nommer les choses est un acte politique et moral », et que l’usage du mot « génocide » est désormais nécessaire face à l’ampleur des pertes humaines et des destructions dans la bande de Gaza. Ils accusent également les grandes institutions culturelles de maintenir un silence coupable.
La tribune, relayée par Le Figaro, s’inscrit dans un mouvement de protestation plus large qui a émergé notamment lors du Festival de Cannes 2025.
D’après le quotidien, des figures du cinéma comme Pedro Almodóvar, Catherine Deneuve, David Cronenberg, Virginie Efira, Richard Gere ou encore Javier Bardem ont également pris position ces derniers jours en rejoignant des appels similaires à la fin de l’impunité et à une prise de responsabilité des États occidentaux.
Cette vague d’indignation dans le monde culturel fait suite à plusieurs événements, notamment l’agression du réalisateur palestinien Hamdan Ballal par des colons israéliens, peu après son Oscar pour le film No Other Land. Un acte largement condamné dans la tribune, comme l’a rappelé dans un sur Yahoo Actualités dans sa couverture du sujet.
En soulignant le rôle historique des artistes dans la dénonciation des injustices, les signataires appellent à la fin d’une « neutralité complice » et à un positionnement éthique clair : « Ce n’est pas un conflit, c’est un massacre », résume l’un des passages les plus partagés du texte.
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