Alors que les tensions militaires s’intensifient entre Israël et l’Iran, Donald Trump, de retour sur le devant de la scène en pleine année électorale, a promis une décision « dans les deux prochaines semaines » sur une éventuelle participation américaine aux frappes israéliennes contre les installations iraniennes.
ÉCRIT PAR : @sahbymehalla

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, s'exprime lors d'un point de presse à la Maison-Blanche, à Washington. Evan Vucci/AP
Cette déclaration, faite par sa porte-parole Karoline Leavitt et relayée par Time Magazine et Reuters, intervient dans un contexte explosif où le spectre d’un embrasement régional inquiète la communauté internationale.
« Le président Trump évaluera toutes les options sur la table dans les 14 jours à venir. » — Karoline Leavitt, porte-parole de Donald Trump
Deux semaines : une formule Trumpienne familière
Ce n’est pas la première fois que Trump fixe un délai de deux semaines pour trancher une question géopolitique épineuse. De la renégociation de l’accord NAFTA à la réforme de l’Obamacare, cette fenêtre temporelle semble devenue une marque de fabrique. Mais cette fois, l’enjeu est d’une toute autre ampleur, des frappes contre des sites nucléaires, dont Fordo et Arak, que Téhéran accuse Israël d’avoir déjà visés.
L’option militaire ou la carte diplomatique ?
Selon les informations de The Washington Post, plusieurs capitales européennes, réunies à Genève, tentent de relancer une médiation de dernière chance pour éviter un affrontement direct entre puissances régionales. Mais à la Maison-Blanche, la rhétorique se durcit, Washington évoque désormais une « réponse proportionnée » en cas d’escalade iranienne.
Les forces américaines dans le Golfe ont d’ores et déjà été placées en alerte renforcée. Le Pentagone aurait reçu des ordres préparatoires pour des frappes ciblées, tout en laissant la porte ouverte à une solution diplomatique de dernière minute.
Cette posture attentiste, marquée par l’annonce d’un délai de deux semaines, pourrait aussi servir de levier stratégique. D’un côté, elle exerce une pression directe sur l’Iran pour freiner ses ripostes régionales ; de l’autre, elle permet à Trump de jauger l’opinion publique et les réactions internationales.
Pour les analystes, cette stratégie s’inscrit dans une vision électoraliste où chaque mouvement en politique étrangère sert aussi un agenda intérieur. Une intervention militaire pourrait lui offrir une démonstration de fermeté, mais au risque d’embraser le Moyen-Orient à quelques mois de la présidentielle.
ÉCRIT PAR : SAHBY MEHALLA
Ajouter un commentaire
Commentaires