Coup de théâtre diplomatique ce lundi.
ÉCRIT PAR : @sahbymehalla

Moins de 24 heures après avoir annoncé triomphalement un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, Donald Trump a explosé en direct contre… Israël. Oui, vous avez bien lu.
« Dès qu’on a signé l’accord, ils ont largué une pluie de bombes comme j’en ai jamais vu. Je ne suis pas content d’eux. ». – Donald Trump, 23 juin 2025 (Time)
Alors que le monde retenait son souffle, espérant une désescalade dans le conflit israélo-iranien, Tel-Aviv a lancé une nouvelle série de frappes aériennes à peine quelques heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. En réponse à un tir de roquette mineur venu d’une milice iranienne (et tombé… dans le désert), Israël a déchaîné sa puissance militaire.
Un excès que même Trump, pas vraiment connu pour sa modération, a jugé disproportionné :
« Ils ne savent plus ce qu’ils foutent. »
– Donald Trump, cité par le Wall Street Journal
Cette réaction soulève de lourdes interrogations. En contournant la trêve pour continuer ses opérations militaires, Israël isole ses soutiens, y compris à Washington. Trump, désormais en campagne pour 2026, a clairement indiqué qu’il ne couvrirait pas les débordements :
« Ils ont tout gâché. J’ai sauvé des vies et eux, ils font tout péter. »
Ce ton glacial est inédit depuis des années entre un président américain (même ancien) et l’État hébreu.
Ces derniers jours, les appels au calme se sont multipliés de la part de l’Union européenne, de la Ligue arabe, et même… de la Chine. L’image d’Israël comme acteur "raisonnable" s’effrite, tandis que son refus de suivre les engagements pris dans l’accord de cessez-le-feu fragilise sa crédibilité.
Face à cela, les Palestiniens paient toujours le prix humain le plus élevé, relégués dans les bilans annexes, pendant que les missiles s’abattent à Gaza, Téhéran, et parfois… dans des zones civiles.
Trump, pourtant allié historique d’Israël sous sa première présidence, semble opérer un tournant. Son message est limpide, le soutien n’est pas inconditionnel.
Cela annonce-t-il la fin du "chèque en blanc" dont bénéficiait Israël depuis des décennies ? Trop tôt pour le dire, mais une chose est sûre : l’opinion publique américaine, elle, a déjà changé.
ÉCRIT PAR : SAHBY MEHALLA
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