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Le 21 août, l'avocat de l'imam et de l'association gérant la mosquée des Bleuets à Marseille, Me Rafik Chekkat, a annoncé le dépôt imminent d'un recours pour contester la fermeture de ce lieu de culte.
Cette décision, prise à la demande du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, est justifiée par des propos supposément tenus par l'imam, accusé d'inciter à la discrimination et à la haine envers les femmes, notamment à travers des prêches légitimant le viol conjugal et la polygamie.
L'avocat de la défense, cependant, rejette fermement ces accusations, les qualifiant d'"entièrement fausses" et imputant la fermeture à des "considérations éminemment politiques". Selon lui, cette mesure a été prise sans intervention d'un juge, ce qui remet en question son impartialité. Il souligne également qu'aucun des membres de l'association n'a fait l'objet de poursuites pénales en relation avec les propos incriminés.
De son côté, l'imam de la mosquée dénonce un "acharnement" de la part des autorités, réfutant catégoriquement les accusations portées contre lui. Il affirme ne pas légitimer la polygamie, mais défend la légitimité du polyamour, tout en qualifiant les accusations d'"hypocrisie" et de "pur mensonge".
En outre, Me Rafik Chekkat critique l'avis de fermeture, estimant qu'il comporte des jugements religieux, ce qui, selon lui, contrevient aux principes de laïcité qui régissent la République française.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions entre les autorités françaises et certains lieux de culte, soulevant des questions sur la gestion de la laïcité et des libertés religieuses dans le pays.
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