Un ingénieur canadien transforme un combi Volkswagen en hélicoptère spectaculaire

Un ingénieur de l'Alberta a métamorphosé un VW T1 en une réplique d'hélicoptère Airbus H125. Un projet aussi fou que fascinant, entre passion mécanique et art visuel.

ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM

Photo : IG/@chuckteschke

Non, vous ne rêvez pas, un combi Volkswagen vintage s’est vu greffer des ailes — ou plutôt des rotors — dans le jardin de Chuck Jurgen Teschke, ingénieur aéronautique chevronné. 

Avec près de 40 ans d’expérience dans la maintenance d’appareils, ce Canadien a fait le buzz en transformant une vieille carcasse de VW T1 en un faux hélicoptère bluffant, à mi-chemin entre chef-d'œuvre de bricolage et installation artistique.

L’engin, affectueusement surnommé « Frankencopter », mêle habilement la carrosserie d’un van emblématique des années 60 à des éléments récupérés sur un Airbus H125. 

Résultat ? un hybride unique au monde, installé fièrement sur un socle de ferme, prêt à impressionner les curieux — même s’il ne volera jamais.

« Ce n’est pas un hélico fonctionnel, mais c’est un rêve de gosse réalisé », confie Chuck Teschke dans une interview relayée par CarBuzz.

L’objectif n’a jamais été de créer un engin volant, mais bien de détourner l’ingénierie pour en faire un objet visuel, presque poétique. Le fuselage, les pales du rotor, le cockpit retravaillé, tout a été soigneusement pensé pour recréer l'illusion d’un véritable hélicoptère. Une performance technique que peu pourraient égaler, même parmi les fans de tuning les plus passionnés.

L’engin ne respecte bien sûr aucune norme de l’aviation civile, mais il captive les regards partout où il passe… ou plutôt, là où il reste exposé. Installé dans le jardin de l’ingénieur, il est devenu une curiosité locale, un symbole de liberté créative et de passion mécanique.

Depuis la publication des premières images sur les réseaux sociaux et la chaîne YouTube du créateur, le « Frankencopter » fait le tour du web, de Supercar Blondie à Carscoops. 

Le projet fascine autant qu’il amuse, incarnant à merveille ce mélange de nostalgie, de savoir-faire et de dérision dont seuls certains esprits libres ont le secret.