Gaza sous les bombes : Israël, un État au-dessus du droit ?

Alors que le monde célèbre la Journée de la Nakba, marquant 76 ans d'exil forcé pour des millions de Palestiniens, les bombes israéliennes pleuvent à nouveau sur Gaza. 

Cette fois, l’ampleur dépasse l’entendement. Plus de 14 500 enfants tués, des hôpitaux rasés, des écoles transformées en cibles. À quoi assiste-t-on, si ce n’est à un génocide sous les projecteurs, avec la complicité tacite des puissances occidentales ?

Depuis octobre 2023, les forces israéliennes ont tué plus de 35 000 Palestiniens, principalement des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza. À Beit Lahia, à Rafah, à Khan Younès, les frappes ne discriminent pas. Les enfants, les mères, les vieillards : tous sont désignés comme « menaces » par l'État israélien, qui invoque inlassablement son droit à la sécurité pour justifier l'injustifiable.

Mais quel État peut encore se prétendre démocratique lorsqu’il réduit un peuple à un champ de ruines ?

Itamar Ben-Gvir, ministre d’extrême droite, multiplie les provocations racistes. Il applaudit l’usage de la force contre des enfants, des manifestants, même des Juifs orthodoxes lorsqu’ils brandissent le drapeau palestinien. À ses côtés, d’autres figures de la coalition israélienne justifient les massacres au nom de la lutte antiterroriste. Ce langage n’est plus de la défense : c’est l’idéologie d’une colonisation terminale.

Pendant ce temps, les Nations unies alertent : aucun endroit n’est sûr à Gaza. Près de 2 millions de personnes sont déplacées, piégées, privées de soins, d’eau, de nourriture. L’ONU et l’UNICEF évoquent un effondrement total de la protection humanitaire. (source : ONU - OCHA)

Le silence occidental est assourdissant. Biden continue d’envoyer des armes. Macron fait de timides déclarations sans exiger d'embargo. Les grandes démocraties se contentent de « regrets », pendant qu’un peuple est méthodiquement annihilé.

Ne pas nommer ce qui se passe, c’est y participer. Ce n’est plus une guerre. C’est un nettoyage ethnique, un génocide perpétré en direct.

Écrit par @sahbymehalla