Trois nouveaux minéraux découverts sur Terre : une avancée fascinante pour la science des matériaux

Publié le 30 juin 2025 à 09:11

Trois minéraux encore jamais observés sur Terre ont été découverts au Nouveau-Mexique. Une révélation scientifique majeure qui intrigue les chercheurs et fait rêver les amateurs de géologie.

ÉCRIT PAR : @radiosiskofm

Trois minéraux encore jamais observés sur Terre ont été découverts au Nouveau-Mexique. Une révélation scientifique majeure qui intrigue les chercheurs et fait rêver les amateurs de géologie.  ÉCRIT PAR : @radiosiskofm

C’est une petite révolution dans le monde feutré — mais ultra-exigeant — de la minéralogie, trois nouveaux minéraux, jamais répertoriés jusqu’ici, ont été découverts dans le sud-ouest des États-Unis, plus précisément dans les montagnes de Cookes Peak, au Nouveau-Mexique. Ces spécimens, officiellement validés par l’Association internationale de minéralogie (IMA), viennent enrichir la cartographie minérale de notre planète.

Baptisés raydemarkite, virgilluethite et stunorthropite, ces minéraux affichent des compositions chimiques inédites à base de molybdène et d’ammonium. Leur particularité ? Ils ne ressemblent à aucun des 5 998 minéraux officiellement reconnus à ce jour. L’annonce a été relayée par plusieurs médias spécialisés dont Earth.com.

Raydemarkite, visuellement impressionnante, cette substance cristallise en longues aiguilles flexibles, d’une teinte cuivrée caractéristique. Elle combine molybdène, oxygène et eau (MoO₃·H₂O).

Virgilluethite, une version monoclinique proche de la sidwillite, qui intrigue les chercheurs par sa rareté et sa structure métamorphique.

Stunorthropite, nommée en hommage au géologue Stuart Northrop, elle contient de l’ammonium et présente une configuration chimique complexe (NH₄)₄[Mo₂O₆(MoO₄)₂] – du jamais vu dans la nature.

Ces trois minéraux n’ont pas été trouvés dans des conditions extraterrestres ni synthétisés en laboratoire, mais bien formés naturellement au fil de millions d’années dans la croûte terrestre, ce qui les rend d’autant plus précieux pour la recherche.

Au-delà de leur intérêt purement géologique, ces nouvelles structures ouvrent des perspectives pour la science des matériaux. Selon les chercheurs, leur composition chimique à base de molybdène pourrait, à long terme, être explorée pour des applications dans les technologies de batterie, les capteurs chimiques, ou encore la catalyse environnementale.

L’Institut de minéralogie américain souligne également l’importance de ces trouvailles pour la compréhension des processus hydrothermaux anciens, qui modèlent encore aujourd’hui une grande partie de la géochimie planétaire.

Contrairement à ce que certains titres sensationnalistes ont pu laisser entendre, il ne s’agit pas de nouveaux métaux, mais bien de minéraux, des composés solides, naturellement formés, dotés d’une structure cristalline définie. Autrement dit, on ne parle pas d’un nouvel élément du tableau périodique, mais de structures inédites qui combinent des éléments déjà connus.

Chaque nouvelle découverte minérale est une fenêtre ouverte sur l’histoire profonde de notre planète. Et à l’heure où l’on explore des planètes lointaines à la recherche de traces de vie, cette découverte ici, sur Terre, rappelle que notre propre monde reste une énigme partiellement inexplorée. Comme le souligne le géologue Michael Scott, initiateur de l’étude, « nous sommes encore loin d’avoir trouvé tous les trésors que recèle la croûte terrestre. »

Un scoop géologique discret, mais profondément fascinant.

 

ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM

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