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À partir du 1er octobre prochain, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h, comme l'a annoncé ce lundi la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Cette décision, prise pour des raisons environnementales et de santé publique, s'inscrit dans une volonté de réduire la pollution et d'améliorer la qualité de vie des Parisiens.
Une mesure discutée depuis plusieurs années
La baisse de la vitesse sur cette ceinture de 35 kilomètres, qui entoure la capitale, est un sujet débattu depuis 2018.
Malgré l'opposition du précédent gouvernement et du préfet de police, le Conseil de Paris avait déjà largement approuvé cette réduction de vitesse, selon Anne Hidalgo.
Elle a rappelé que la décision avait fait l'unanimité au sein du Conseil, avec le soutien des centristes, à l'époque.
Un historique de réductions progressives
Ce n'est pas la première fois que la vitesse est abaissée sur le périphérique parisien. Depuis sa création en 1973, la vitesse maximale est passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014.
La nouvelle limite de 50 km/h est donc une continuité dans cette tendance visant à réguler le trafic dans Paris.
Les Jeux olympiques et les voies réservées
Ce projet de réduction de vitesse avait également été évoqué en 2023 dans le cadre des préparatifs des Jeux olympiques de Paris.
Anne Hidalgo avait alors mentionné son souhait de pérenniser une "voie olympique" réservée aux bus et aux véhicules pratiquant le covoiturage.
"Le 1er octobre, le périphérique parisien passe à 50km/h"@Anne_Hidalgo dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/wrYR0iO8XE
— RTL France (@RTLFrance) September 9, 2024
La mairie de Paris souligne que la vitesse moyenne sur le périphérique est déjà largement inférieure à 50 km/h, justifiant ainsi la nouvelle limitation.
Plus d'informations sont attendues sur la mise en place et les impacts de cette mesure dans les semaines à venir.
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