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Christian Estrosi, maire de Nice, a pris la parole ce lundi 9 septembre sur BFMTV pour dénoncer ce qu'il appelle le "narcoterrorisme" en France.
Il a exhorté les autorités à élever la lutte contre le trafic de stupéfiants au rang de "grande cause nationale", soulignant l’urgence d’agir face à ce phénomène.
Le maire a rappelé un incident tragique survenu dans le quartier des Moulins à Nice en juillet dernier, où un incendie mortel était lié au trafic de drogue.
Selon lui, les vidéos de surveillance de la ville ont été déterminantes pour démanteler un réseau de trafiquants venant de la région parisienne. Il a également précisé que "la plupart des filières de narcotrafic viennent de la région parisienne ou de l'étranger" et qualifie ces activités de "narcoterrorisme."
Christian Estrosi a exprimé sa volonté de démanteler les réseaux de trafic en "broyant les petits caïds" qui opèrent localement, tout en s’attaquant aux grandes filières, souvent dirigées de l'extérieur.
Il a également appelé à sanctionner les consommateurs de drogues, les désignant comme un rouage essentiel dans la perpétuation de ce trafic.
Parmi les mesures proposées, Estrosi a réitéré sa volonté de suspendre les allocations familiales des trafiquants condamnés.
En cas de récidive, il a suggéré que les sanctions s'étendent à toute la famille du délinquant. Cette initiative s’inspire d'une mesure déjà mise en place à Grenoble, où 55 trafiquants ont vu leurs allocations réduites ou supprimées depuis 2020, selon le procureur de Grenoble, Eric Vaillant.
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