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Le président du Sénat, Gérard Larcher, a déclaré le 10 septembre dans une interview au Figaro que la participation des Républicains (LR) au gouvernement de Michel Barnier lui semble « logique ».
Il a précisé que les discussions entre son parti et Matignon se déroulent dans un climat favorable. Cette prise de position marque une évolution dans la stratégie des LR, qui refusaient jusqu'alors de s'associer à un gouvernement de coalition, craignant de devenir une simple « béquille du macronisme ».
Les Républicains avaient présenté un « pacte législatif » cet été, comprenant des propositions telles que la restauration de l'autorité, la relocalisation de la production, et la lutte contre l'immigration incontrôlée.
Gérard Larcher a rappelé deux conditions majeures : l'absence de hausse d'impôts et le maintien de la réforme des retraites.
Ce changement de posture, selon Larcher, s'explique par la nécessité de surmonter la crise politique provoquée par la dissolution récente de l’Assemblée nationale.
Il a également souligné l’importance d'éviter un blocage des institutions, notamment face à l'opposition des partis NFP et RN.
Quant à la possible inclusion de personnalités de gauche dans le gouvernement, Larcher a exprimé ses doutes, affirmant qu’elles ne souhaitent pas participer à la réflexion collective.
Toutefois, il a reconnu que Michel Barnier a raison de consulter diverses forces politiques, tout en précisant que cela ne signifie pas qu'il gouvernera avec toutes.
Les négociations se poursuivent, avec notamment une rencontre prévue entre le Premier ministre et les députés de l'ancienne majorité.
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