Anissa Chafai
Le samedi 14 septembre 2024, des milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes de France pour manifester leur soutien à Gisèle Pelicot, victime de viols sous soumission chimique.
Le procès de son mari, Dominique Pelicot, et de cinquante autres accusés se tient actuellement à Avignon dans ce qui est devenu l’affaire des viols de Mazan.
Des rassemblements dans toute la France
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes, dont Paris, Marseille, Rouen, Avignon, et Rennes. À Paris, plus de 1 000 manifestants étaient réunis place de la République, tandis qu’à Marseille, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice avec des banderoles portant des slogans tels que « Pour que la honte change de camp ». À Rennes, entre 200 et 400 personnes ont également manifesté avec des pancartes appelant à la sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles.
Un procès public qui suscite une forte mobilisation
Gisèle Pelicot, âgée de 71 ans, a choisi de rendre public le procès de son mari et des cinquante hommes accusés de l’avoir violée alors qu’elle était inconsciente, après avoir été droguée. Cette décision a été saluée pour son courage, suscitant une large mobilisation des mouvements féministes et des soutiens aux victimes de violences sexuelles.
Les participants ont souligné l'importance de ce procès pour sensibiliser le public aux violences sexuelles, souvent perpétrées par des hommes issus de milieux ordinaires.
Un appel à la justice
Les organisations féministes, dont Osez le féminisme, ont exprimé leur espoir que cette affaire contribue à des avancées légales concernant la prise en charge des violences sexuelles en France. Les manifestants souhaitent que ce procès incite les pouvoirs publics à agir plus fermement contre les violences sexistes.
Le procès des accusés dans l'affaire des viols de Mazan se poursuit à Avignon, tandis que les manifestations ont mis en évidence la demande croissante de justice pour les victimes de violences sexuelles.
MICHEL EULER/AP/SIPA / MICHEL EULER/AP/SIPA
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