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La principauté de Monaco envisage d’interdire la vente des cigarettes électroniques jetables aromatisées, communément appelées "puffs".
Cette mesure, si elle est adoptée, pourrait entrer en vigueur dans les six mois.
Le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Christophe Robino, justifie cette décision par les risques pour la santé des jeunes.
Selon lui, les puffs contiennent un taux élevé de nicotine, ce qui pourrait entraîner une dépendance chez les jeunes utilisateurs, tant par le geste de vapoter que par le contenu en nicotine.
Robino met en garde contre le risque que les jeunes passent d’une consommation occasionnelle à un tabagisme régulier.
Cette proposition de loi est largement soutenue par la population monégasque. Meriem, une résidente, exprime son soutien à toute interdiction visant à améliorer le bien-être collectif.
Laurine, une consommatrice de cigarettes électroniques, souligne que les puffs, au goût sucré, sont perçues différemment des cigarettes traditionnelles par les adolescents.
Les buralistes, bien que reconnaissant la popularité des puffs auprès des jeunes, ainsi que des adultes attirés par leurs saveurs variées, se montrent favorables à l’interdiction. Claudia Nagari, gérante du bureau de tabac La Gitane, note que les puffs représentent une part importante de leurs ventes.
Le projet de loi sera examiné prochainement en Conseil des ministres avant d’être soumis au Conseil d’État. Si le texte est validé, il pourrait entrer en vigueur dans un délai de six mois.
En France, une interdiction similaire a été décidée en mars dernier par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Cette législation devra maintenant être validée par la Commission européenne, conformément à la directive européenne du 3 avril 2014 sur le tabac.
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