Vincent Cassel devient Quasimodo pour Netflix dans une fresque historique signée Jean-François Richet

Ce nouveau projet, produit pour Netflix, promet une relecture réaliste et sombre du personnage immortalisé par Victor Hugo, dans un Paris de 1830 en proie aux tensions sociales et politiques.

Si l’annonce a déjà fait bruisser la toile, c’est parce qu’elle réunit deux figures majeures du cinéma français. Jean-François Richet, habitué des portraits virils et des récits d’époque aux accents de tragédie, retrouve Vincent Cassel, avec qui il avait brillé dans le diptyque Mesrine, salué par la critique. Ensemble, ils s’attaquent à un mythe littéraire dont les précédentes adaptations – souvent très romantiques ou fantasmées – n’ont jamais vraiment exploré l’ancrage historique.

Loin des relectures classiques de Disney ou de Jean Delannoy, cette version s’inspirera davantage d’un personnage réel, un sonneur de cloches bien vivant à l’époque de Hugo, que certains historiens considèrent comme l’une des sources d’inspiration du roman. 

Le film se situera dans un Paris post-révolutionnaire, en pleine épidémie de choléra, où les passions humaines s’enflamment au cœur de la cathédrale Notre-Dame.

Aucun autre nom n’a encore été confirmé au casting, mais le tournage est prévu pour l’été 2025 en France. On ignore encore si le scénario suivra fidèlement l’intrigue du roman ou s’autorisera des détours narratifs, mais l’ambition artistique semble clairement affichée, livrer une œuvre puissante, ancrée dans la réalité sociale et politique du XIXe siècle, portée par un Vincent Cassel métamorphosé.

Ce nouveau projet confirme une tendance, Netflix investit de plus en plus dans le cinéma d’auteur européen, avec des budgets conséquents et des têtes d’affiche prestigieuses. 

Après La Révolution, Lupin ou encore La Grande Odalisque, la plateforme semble vouloir allier ambition esthétique et narration populaire. Avec Richet à la barre, ce Quasimodo pourrait bien s’imposer comme l’un des événements cinématographiques de 2026.