Le dernier volet de la franchise jurassique, Jurassic World : Rebirth, débarque dans les salles comme un T-Rex en colère, bruyant, spectaculaire, mais parfois un peu perdu dans sa propre jungle narrative.
Écrit par @radiosiskofm

Réalisé par Gareth Edwards (Rogue One), ce reboot/relaunch/revival (rayer la mention inutile) marque un tournant visuel, mais peine à proposer une vraie vision nouvelle.
D’un côté, le film réussit brillamment à capturer la magie de l’émerveillement – celui qu’on ressentait enfant devant le premier Jurassic Park. D’un autre, il tombe dans les pièges classiques des suites à gros budget, une intrigue prévisible, des personnages secondaires peu développés et une tendance à la surenchère CGI.
L’histoire ? Sans trop spoiler, un nouveau laboratoire bioéthique tente de recréer un écosystème équilibré avec des dinosaures “contrôlés”. (Oui, on sait.) Bien évidemment, les choses dérapent plus vite qu’un vélociraptor affamé. Et malgré quelques idées intéressantes sur le lien entre nature et humanité, le script ne va jamais aussi loin qu’on le voudrait. Le suspense est là, mais l’émotion manque souvent à l’appel.
Scarlett Johansson tient le haut de l’affiche avec autorité et second degré, face à un Jonathan Bailey plus que convaincant en scientifique sarcastique et attachant. Mention spéciale à ses fameuses petites lunettes (déjà devenues virales sur les réseaux), qui font de lui le héros queer le plus stylé de la saison estivale.
Le duo fonctionne, et c’est dans leurs échanges que le film retrouve un peu de ce charme désuet qui faisait battre nos cœurs à l’époque d’Alan Grant et Ellie Sattler.
S’il y a bien un domaine où Jurassic World: Rebirth rugit sans concurrence, c’est sur le plan technique. Entre scènes d’action en pleine jungle, confrontation en mer avec un mosasaure hors de contrôle et musique tribale remixée à la sauce Hans Zimmer, le film s’impose comme un pur plaisir sensoriel. La photographie, notamment dans les séquences de nuit et de tempête, est saisissante. Gareth Edwards maîtrise le cadre et offre des scènes à couper le souffle.
Parce qu’on attendait mieux. Parce que la nostalgie ne suffit plus. Et parce qu’un film aussi coûteux aurait pu – et dû – oser davantage. On reste sur sa faim du côté de l’émotion, du suspense, et surtout de la nouveauté. Ce n’est pas un mauvais film, loin de là, mais ce n’est pas non plus le renouveau qu’il promettait.
Verdict final :
Note : 3,5/5 ★★★☆☆
Jurassic World: Rebirth coche toutes les cases du blockbuster estival, grand spectacle, casting charismatique, clins d’œil à la trilogie d’origine. Mais en cherchant à plaire à tout le monde, il oublie parfois de nous surprendre. Un bon moment à passer en salle, surtout si vous aimez les grosses bêtes et les popcorns, mais pas de quoi bouleverser la hiérarchie du cinéma d’aventure.
ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM
Jurassic World : rebirth 2025 - Bande Annonce Officielle - Universal Pictures
Et vous, qu’avez-vous pensé du film ? La magie opère toujours ?
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