David Beckham devient "Sir David" : l’ex-footballeur anobli par Charles III pour ses engagements sportifs et humanitaires

L’icône du football anglais rejoint ainsi le cercle très fermé des sportifs britanniques à avoir reçu ce prestigieux honneur, récompensant aussi bien sa carrière exceptionnelle sur le terrain que son engagement constant dans les causes humanitaires.

À 50 ans, David Beckham peut désormais être appelé "Sir David", un titre qui vient couronner des décennies d’influence dans le monde du sport. 

Ancien capitaine emblématique de l’équipe d’Angleterre, avec 115 sélections, Beckham a marqué les esprits aussi bien par ses coups francs millimétrés que par son professionnalisme et son aura internationale, notamment au sein de clubs prestigieux comme Manchester United, le Real Madrid, le Milan AC, et le PSG.

Mais ce sont aussi ses engagements hors des terrains qui ont pesé dans la décision royale. Depuis 2005, Beckham est ambassadeur de bonne volonté pour l’UNICEF, et a lancé en 2015 la 7 Fund, une initiative dédiée à la protection des enfants vulnérables dans le monde. Plus récemment, il a rejoint les rangs des soutiens de la King’s Foundation, l’organisme de bienfaisance phare du roi Charles III.

Beckham n’était pas seul dans cette salve de distinctions. Parmi les autres personnalités honorées cette année figurent Gary Oldman, sacré pour ses contributions au cinéma britannique, Roger Daltrey, leader du groupe The Who, ou encore Elaine Paige, icône du théâtre musical. Plusieurs femmes ont également été faites Dames, comme l’autrice Pat Barker et la politicienne Penny Mordaunt.

Loin d’un simple geste symbolique, cette distinction confirme le statut d’ambassadeur culturel et social de Beckham. Son influence dépasse le sport, de la mode à la diplomatie culturelle, en passant par son rôle de co-propriétaire de l’Inter Miami CF, il continue de faire rayonner le Royaume-Uni à travers le monde.

En recevant le titre de chevalier, Sir David Beckham rejoint d'autres figures sportives de légende comme Sir Lewis Hamilton et Sir Andy Murray.

Une manière, aussi, de rappeler que le sport peut être un puissant levier d’engagement et de solidarité.