Erin Moriarty (The Boys) révèle souffrir de la maladie de Basedow : qu’est-ce que c’est exactement ?

Publié le 19 juin 2025 à 18:12

Erin Moriarty, star de la série The Boys, a récemment pris la parole sur les réseaux sociaux pour révéler qu’elle souffrait de la maladie de Basedow, une affection auto-immune rare et méconnue qui affecte la thyroïde. 

ÉCRIT PAR : @radiosiskofm

Erin Moriarty (The Boys) révèle souffrir de la maladie de Basedow : qu’est-ce que c’est exactement ?

Erin Moriarty assiste au gala de fin d’année de BoxLunch 2023 en soutien à Feeding America, le 9 novembre 2023 à Hollywood, en Californie. Photo : Vivien Killilea

 

Elle y raconte un parcours semé de doutes, de fatigue extrême, de perte de poids inexpliquée, et surtout, d’une erreur courante, tout mettre sur le compte du stress. Un témoignage sincère qui invite à mieux comprendre cette pathologie parfois silencieuse.

« J’ai pensé que c’était juste l’anxiété. Mais en fait, ma thyroïde était en surchauffe. Et 24 heures après le début du traitement, j’ai senti la lumière revenir. » – Erin Moriarty, sur Instagram

Qu’est-ce que la maladie de Basedow ?

La maladie de Basedow (ou maladie de Graves, son nom anglo-saxon) est une maladie auto-immune, le système immunitaire se dérègle et attaque par erreur la glande thyroïde, provoquant une hyperthyroïdie. La thyroïde, en surrégime, produit trop d’hormones, ce qui entraîne une cascade de symptômes.

Cette affection touche en grande majorité les femmes jeunes, généralement entre 20 et 40 ans. Elle représente environ 75 % des cas d’hyperthyroïdie en France selon l’Inserm.

Quels sont les symptômes ?

Ce qui rend la maladie sournoise, c’est sa confusion fréquente avec des troubles psychologiques ou une "simple" fatigue nerveuse. Parmi les signes les plus courants :

Fatigue intense, nervosité, troubles du sommeil ;

Perte de poids malgré un bon appétit ;

Palpitations cardiaques, tremblements ;

Intolérance à la chaleur, sueurs ;

Boule dans le cou (goitre) ;

Parfois, exophtalmie (yeux qui ressortent) ou troubles oculaires.

Selon l’endocrinologue Pr. Philippe Caron (CHU de Toulouse), "le diagnostic est souvent retardé car les premiers symptômes sont banalisés ou attribués au stress".

Comment se soigne-t-elle ?

Le diagnostic repose sur une prise de sang (dosage de T3, T4, TSH et anticorps) et une échographie thyroïdienne. Le traitement dépend de la gravité et des antécédents :

1. Antithyroïdiens de synthèse (comme le méthimazole) pour freiner la glande ;

2. Iode radioactif pour détruire partiellement la thyroïde (en cas d’échec médicamenteux) ;

3. Chirurgie dans les formes les plus sévères.

Ces traitements permettent souvent de stabiliser la maladie… mais entraînent parfois une hypothyroïdie secondaire, à corriger par un traitement substitutif à vie (lévothyroxine).

Le témoignage d’Erin Moriarty n’est pas qu’une confidence personnelle, c’est un acte de sensibilisation, à une époque où les symptômes d’épuisement sont trop souvent balayés sous l’étiquette du stress chronique.

«La fatigue n’est pas toujours dans la tête. Parfois, c’est physiologique. Écoutez votre corps.» – Dr Leila A., endocrinologue à Paris

Le message porté par Erin Moriarty est clair, ce que l’on pense être "normal" peut parfois cacher une vraie maladie. Ne pas ignorer les signaux faibles peut faire toute la différence. La bonne nouvelle ? Une fois diagnostiquée, la maladie se traite bien et permet un retour à une vie équilibrée.

 

ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM 

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