La Ciotat : une ville au potentiel marketing gâché par une culture inadaptée ?

Publié le 26 février 2024 à 15:43

Sahby Mehalla

La Ciotat : une ville au potentiel marketing gâché par une culture inadaptée ?

Le secteur du marketing à La Ciotat présente de multiples opportunités, soutenu par le dynamisme économique de la ville, son environnement attractif et sa transition numérique en constante évolution.

Cependant, les entreprises doivent également faire face à divers défis tels que l'intensification de la concurrence, la saisonnalité et la pénurie de compétences.

Manque d'une vision globale :

La Ciotat, ville au charme pittoresque et à l'élan économique croissant, souffre d'un manque de vision marketing holistique. Les initiatives locales, bien que louables, pèchent par un manque de cohérence et d'ambition. La ville se repose trop souvent sur ses atouts naturels sans véritable stratégie pour façonner son image.

Communication disparate :

Le paysage marketing ciotaden est fragmenté et discordant. Les messages émanant des différents acteurs (institutions, entreprises, associations) manquent de coordination et d'impact. 

La ville peine à se doter d'une identité visuelle forte et distinctive.

Potentiel numérique sous-exploité :

Malgré une digitalisation croissante, La Ciotat n'exploite pas pleinement les possibilités offertes par les outils numériques. Le marketing digital demeure timide et peu professionnalisé, limitant ainsi l'efficacité des actions menées.

Manque de compétences en marketing :

L'absence de compétences spécifiques en matière de marketing au sein des entreprises locales entrave l'innovation et leur capacité à s'adapter aux nouvelles tendances.

La nécessité de former et d'accompagner les acteurs économiques est essentielle pour stimuler le secteur du marketing à La Ciotat.

Tradition conservatrice:

Un certain attachement au passé et une réticence face au changement freinent le développement d'une culture marketing contemporaine et novatrice. L'audace et l'exploration de nouvelles stratégies demeurent encore insuffisamment valorisées.

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